Telle la chanson thème d’un film glamour des années 70, le simple sunshine pop Ce n’est pas ici, ce n’est pas ailleurs, à paraître le 14 mai, évoque l’amour dans ce qu’il a de plus dramatique et de plus exalté. Pour cette nouvelle oeuvre, l’autrice-compositrice-interprète Rachel Leblanc s’inspire autant de la cinématographie de Jacques Demy que des airs les plus ensoleillés de Françoise Hardy. Le résultat ? Une pièce efficace, lumineuse et annonciatrice de l’été.  

Le nouvel extrait déroule le tapis rouge (ou un tapis de pétales de fleurs) pour Un chant d’amour, troisième album de Vanille prévu pour l’automne 2025. C’est le début d’un nouveau tournant artistique, plus énergique et plus raffiné où la chanteuse, aidée de l’apport précieux de son réalisateur et musicien Christophe Charest-Latif, s’assume entièrement.  

La distribution étoilée de Ce n’est pas ici, ce n’est pas ailleurs rappelle d’ailleurs par sa familiarité celle des longs métrages intimistes de la Nouvelle Vague. On y retrouve des visages aimés, de Samuel Gendron (Allô Fantôme, révélation Radio-Canada 2025) aux claviers, à Arielle Soucy et Raphaël Pépin-Tanguay (Velours Velours) aux claps, en plus de l’entourage habituel du projet (Julien Comptour, Philippe Noël et Christophe Rosset-Balcer). Sortez le popcorn. Il est temps de fermer les yeux pour enfin voir Vanille briller dans son film imaginaire en technicolor musical.