Jannard & Les Snoros lancent le nouvel extrait Travailler. Y’a des jours où on en a plein l’cul et travailler, c’est justement ça : le blues du quotidien, chanté sans fard dans un folk pop poétique qui sent la sueur, le vin cheap et la vérité.

Cette nouvelle chanson d’où s’exhale un souvenir de la contre-culture des années 70, dresse le portrait lucide d’un gars pris dans la roue du travail moderne, les quarante heures, les factures, les rêves qui dorment dans le tiroir à côté du billet de loterie. Avec son ton cru mais tendre, Jannard transforme la lassitude en art, la routine en poésie et la fatigue en sourire complice.

« J’peux même pas m’payer une tomate », chante-t-il, le cœur lourd, mais la langue bien affûtée.

Accompagné de Jean-Claude Marsan à la guitare, Greg Morency à la basse, Bernard “Bingo” Deslauriers à la batterie et Pascal Mailloux aux claviers, ces fiers chevaliers de la culture québécoise tapissent l’arrière-plan de la complainte de Jannard d’une chaleur vivante et d’un groove bien de chez nous, et font prendre forme au grand orchestre des Snoros.

On y sent le bois, la bière et le courage de ceux qui refusent de baisser les bras. Le titre s’inscrit dans une série de chansons qui racontent la vie sans maquillage, avec des mots vrais, des accords francs et cette chaleur humaine qu’on appelle ici, la pantry.