Issu de son premier EP Ta fierté, paru en avril sur étiquette Quartier Général, Joanie Roussel nous présente Je ne veux plus aimer. Sous la plume de l’auteur-compositeur Sébastien Lacombe, on y retrouve sans contredit la qualité d’une grande chanson française.  

Je ne veux plus aimer parle d’un fléau qui traverse notre époque, le désespoir d’une génération, la désillusion de l’amour qui se fait à un âge beaucoup trop hâtif.    

Je ne veux plus aimer
Quelle émotion futile
Qu’est-ce qu’il y a d’utile
À saigner le cœur
Pour si court de bonheur  

Je ne veux plus voguer
Sur des chants de sirène
Prisonnière d’une arène
Où les fauves sont les peines
D’un amour fracassé

Cet extrait teinté d'inspiration blues nous rappelle la fin des cabarets enfumés et l'univers musical de Vaya Con Dios. Réalisé par André Papanicolaou qui prête également son talent de guitariste en plus de sa touche à la voix, Guillaume Chartrain (basse), Marc Chartrain (batterie et percussion) et François Lafontaine (piano et keys) complètent l’équipe de musiciens.  

Joanie est une interprète au parcours unique. Déjà très jeune, elle accorde beaucoup d’importance à son instrument, sa voix. Elle monte sur scène pour la première fois à l’âge de 5 ans et commence une formation en chant et en piano classique. À 8 ans, elle chante en plusieurs langues telles que l’italien, le français, l’anglais et l’allemand. À l'âge de 13 ans, elle délaisse le piano pour faire une formation musicale intensive en clarinette. À 16 ans, elle décide d’aller parfaire sa formation en chant pop en combinant le théâtre et la comédie musicale.  

Depuis le tout début de son enfance, Joanie a baigné dans l’influence des grands interprètes et auteurs-compositeurs du Québec. Aujourd’hui, sa signature vibre dans une sonorité pop/soul/blues aérienne avec des textes inspirés des grandes chansons françaises. Finaliste au Festival international de la chanson de Granby en 2015, participante à La Voix 2013 dans l’équipe de Jean-Pierre Ferland et en 2014 dans celle de Marc Dupré, tendez l’oreille à la puissance de l’interprétation de Joanie Roussel. Peut-être sera-t-il exutoire pour vous aussi d’accompagner l’artiste à chanter « Je ne veux plus aimer, ni le ciel, ni l’enfer, pour mon cœur à l’envers. ».