Se voir le plus possible est un clin d’œil au genre traditionnel country. Jesse Murray a ajouté une touche très francophone à cette proposition artistique qu’on entendrait généralement en anglais, du moins en Amérique du Nord.  

Ce morceau est aussi un hommage à la musique pop des années 1950 à la Paul Anka. Le réalisateur de la chanson et de l'album Patrick Krief (anciennement du très populaire groupe The Dears) s'est grandement inspiré de cette époque dans les arrangements. Il a envoyé la voix de Jesse à travers un amplificateur de guitare pour obtenir des tonalités vocales de la vieille école.  

« Cette mélodie me fait penser à des chansons des années 1950 qui ont bercé mon enfance, une quarantaine d’années plus tard, raconte Jesse Murray. Mes parents écoutaient cette musique à la maison lorsque j’étais enfant. »  

Se voir le plus possible est un sonnet d’Alfred de Musset. Ce magnifique texte et cette mélodie entrainante sont une combinaison parfaite pour plaire à tous les amoureux.  

Jesse est un interprète authentique qui a une approche artistique brute. Pour l'enregistrement de l'album De la mort à l'amour paru il y a quelques mois, il a fait appel à plusieurs musiciens les plus convoités de la scène montréalaise. Liam O’Neill (Suuns, The Stills) a livré la batterie, tandis que Nicolas Ferron (Les Passagers) a joué la base et la guitare. Pour sa part, la chanteuse Olivia Khoury, compositrice et artiste interdisciplinaire montréalaise, a prêté sa voix sur quelques chansons à titre de choriste. Cette dernière est notamment choriste sur plusieurs projets musicaux, dont celui de Laroie et d'Adib Alkhalidey.  

Finalement, l’ingénieur de son, multi-instrumentiste et arrangeur Emre Cords (qui a notamment collaboré avec AC/DC, Jimmy Page, Daniel Lanois, The Tragically Hip, Sam Roberts, Blue Rodeo) a grandement aidé Jesse dans la création des maquettes. Artiste autodidacte, Jesse Murray a grandi en Gaspésie, dans l’est du Canada. Depuis une quinzaine d’années, il habite toutefois Calgary, la métropole de la province de l’Alberta. Cette vie dans deux mondes francophone et anglophone lui a permis de découvrir et d’apprécier les joyaux de différentes cultures. Celles-ci influencent de près ou de loin les compositions de ses chansons.